Souvent on entend :

Non ! je n'ai plus le temps.
Il nous manque du temps.
On n' a pas assez de temps.

Le temps!
Horloge de notre vie.




Plutard, quand j'aurai le temps.
Oui bien sûr,si j'avais du temps.
Non trop tard, je n'ai pas de temps.
Oh !  ... Il me faut trop de temps.

Le temps !
Notre premier soucis .

Le temps ennemi des femmes.
Le temps , trop vite , qui passe,
Furtivement, nous laisse des traces.
Il nous donne du vague à l'âme
On parle du bon vieux temps.

Le temps !
si vite partit , s'enfouit dans l'oubli.

Et quand arrivera  l' ultime moment.
De regretter, il ne sera plus temps.
Toutes les choses manquées
Se seront échappées, à tout jamais.

Le temps !
Attrapez- le,
Et prenez- le  à pleine mains!
Gardez- le  un instant,
Juste un petit  moment!
Pour ne rien regretter,
Pour un temps vous poser.
Ne remettez pas à demain.
Demain, il ne sera plus temps.
 
Quelques minutes, mon blog, visitez,
Du bon temps , vous pourrez y passer.
Et ce ne serait pas pour me déplaire
D'y lire, de vous,  un petit commentaire.

Je serais trés ravie
Et d'avance vous dis merci.


Yolande
le 20 avril 2009 

Papa,

















Je me souviens !
Comme sur une piste de dance,
Tu me faisais valser
J'avais la tête qui tournait tournait,
Et je riais,  je riais...... ;
Où bien !
Mes petits pieds sur tes pieds,
Nous prenions la cadence
Pour une java endiablée.
Pour cela je n'étais pas douée.

J'aimais être auprés de toi.
Et toi, tu semblais fier de moi !
A tout le monde tu disais
Que j'étais ta fille,
Et toujours tu gardais
Cet air de père tranquille.




























Le ciel t'avait donner un don.
Tu étais adroit de tes mains.
De peu de choses tu faisais des merveilles.
Tu retapais  toute la maison;
Du sol au plafond et même le jardin.
Pour bricoler tu n'avais pas ton pareil.














De ma plus tendre enfance,
A ce que je devienne une femme,
Je t'ai toujours fait confiance.
Et maintenant que tu es parti,
Je garderai toujours cette flamme
Que tu as  faite brûler en mon âme.

Je ne veux pas d'oublier.
Je veux toujours me souvenir
Tous ces bons moments passés,                                                                                              
Prés de toi, 
Mon cher papa, 
Et même si cela me fait souffrir
















Je te vois au Paradi !
Prés des anges jolis,
Tu es là sur un banc assis !
Et j'ai envie de te sourire.

Yolande
16 Novembre 1990*

Un jour, a fleuri, une rose.
Un instant, ,je l'ai regardée



Et j'ai fait une pause.
Elle avait, croyez moi,
Des yeux merveilleux,
Grands et bleus,
J'étais tout en émoi,
Un joli petit nez
Légerement retroussé,
Que j'avais envie de croquer,
Heureux de se pointer là,
Au milieu d'un visage bien rond
Coiffé de magnifiques cheveux blonds;
Et ces deux belles fossettes
Ces belles joues roses,et rebondies
Qu'on aurait dit mamie Colette;
Des lèvres fines, si jolies,
Parfaites, bien dessinées,
Un teint blanc à peine rosé,
Tout était merveilleux.
Avec mes yeux de grand-mère
Je te regardais, j'étais fière.

Qu'elle belle petite fille!
Elle est pleine de vie, pleine d'espoir,
Tranquille, je partais
J' embrassais ma fille
Et  la remerciais,
De ce magnifiqe  nouveau cadeau.
C'était toi, ma petite Erika,
qui était née, troisième du nom.
car quelques années plus tôt,
étaient nées deux charmandes soeurs,
que j'aimais déjà de tout mon coeur;
différentes, mais tout aussi jolies que toi.
J'étais au comble du bonheur.
Je n'aurais pas donné ma place pour des millions.
Toutes les trois vous avez embelli ma vie ,
Et pour cela vous en remercie.
Je vous aime si fort,
Beaucoup, toujours et encore.

Yolande
Janvier 2009

Quand le soleil brille,
Je me sens l'âme d'une petite fille;
Cela me met de bonne humeur
Et je me lève de bonne heure.


Mais, s'il y a du brouillard,
Cela me donne le cafard.
Le ciel est tout gris,
Sous ma couette, je m'enfouis.


Un jour il pleut, l'autre il fait beau.
                      Le printemps joue les contrarios.                   
Entre ses mains, je suis une marionnette
Qui joue le rôle d'une girouette.

J'espère que, quand viendra l'été,
Il sera mieux me contenter.
De lui j'attends beaucoup;
Du soleil, de la chaleur et tout et tout.

Yolande
14 mars 2008

J'aimerai  bien me laisser porter
Par les traits de ta jeunesse,
Me laisser envouter et,
Mettre de coté toute la sagesse
Que j'ai acquise au fil des années. 

Envahi par tant de souplesse,
Tu vas, tu viens, fier et beau,
Comme un Dandy plein de richesses,
Tu parles fort, le verbe haut.

Et moi discrète, je te regarde,
Pensant à quoi ? Je ne sais pas.
Jusqu'à ce jour, sans crier garde,
Un sourire  timide, et furtif, 
Dévoile mon émoi envers toi.
Mais toi tu passes inattentif 
Sans aucun regard pour moi.

Déjà ton amitié,
Tu m'as donnée,
Et tu as envers moi,
Beaucoup de respect .
Quoi de plus demander?
Je garderai mon secret.

Yolande
 25 novembre 2008