BONJOUR les amis (ies)
Pourquoi vous entendez souvent du zouk sur mon blog !
C'est une longue histoire.
A un moment de ma vie, j'ai cru que le monde s'écroulait.
J'avais l'impression de vivre un cauchemar.
Plus rien n'avait de sens.
Tout m'était devenu fade et sans aucun intérêt.
Sans ma petite soeur Nadine,
je crois que je ne serais plus là pour vous racconter.
Une succession de choses épouvantables,
me blessant dans mon amour propre,
me rendait fulnérable.
Je ne rentrerai pas dans les détails
car trop compliqués.
Trop perturbants encore.
Et ce n'est pas le but de mon billet.
Seulement,
je voudrais dire, que ma petite soeur Nadine
m'a accueillie chez elle,
m'a offert le gîte pendant trois ans,
alors que j'étais au plus mal.
Pendant les jours de la semaine où je travaillais à Paris.
Elle m'a donnée une clé de sa maison
(que j'ai toujours gardée)
et m'a ouvert grand sa porte.
Elle connaissait mon état d'esprit,
mais ne voulait pas s'attarder sur mes malheurs.
Elle m'a boustée.
Partout où elle allait, elle m'emmenait.
Elle ne me laissait jamais seule.
On était devenu "Les deux soeurs"
Elle m'a emmenée dans des fêtes antillaises,
où j'ai retrouvé des amis antillais ,
La famille de l'ex mari de ma soeur,
mais qu'elle cotoyait toujours.
Cela faisait des années que je ne les avait pas vus.
Ils m'ont acceuillient comme-ci, je venais de les quitter la veille.
Chaleureusement !
Ils avaient créé une petite association Antillaise,
et organisaient toutes sortes de manifestations.
Je me suis prise à leur jeu
et ils me considéraient comme un membre actif de cette association.
Je m'occupais de la décoration des salles pendant les manifestations.
Ma soeur faisait la cuisine, plats antillais, gâteaux etc.
Une trés bonne cuisinière !
A cette époque, dans l'état lamentable où j'étais
Cette association formidable a donné un nouveau sens à ma vie.
Et j'ai eu , petit à petit, de communiquer de nouveau avec le monde.
Et en leur compagnie, il ne pouvait pas en être autrement.
Des gens simples , avec plein d'amour à donner m'entouraient .
Du matin au soir,
ils écoutent
la musique de leur Pays natal (Les Antilles)
Ils mangent, ils travaillent, Ils dancent, ils rient,
en écoutant cette musique.
Ils prennent ce que la vie leur offre
même si la vie leur offre peu.
Pendant les fêtes de l'Association,
Un fois j'ai fait l'animation pour les enfants,
Je me sentais utile et j'étais heureuse.
Je ne pensais plus à mes malheurs tout le temps
que je passais en leur compagnie.
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Quand certains week-end
je retrouvais enfin mon mari en Vendée,
Dans le TGV qui m'emmenait
jusqu'à lui ,
J'écoutais cette musique que mon neveu
avais chargée dans mon baladeur.
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Après le décés de maman ,
avec ma soeur, et toute la bande,
nous sommes partis cinq semaines à la Martinique.
On a vécu avec l'habitant dans un village de pêcheur.
On été à 5 minutes de la mer.
C'était formidable.
On a vécu le Cyclone Dean.
Ce fût une nouvelle épreuve .
J'ai pu constater, que les gens s'entraidaient
Ils gardaient le moral, et toujours le sourire,
et pourtant le spectacle n'était pas vraiment beau à voir.
Ce fût une leçon d'humilité .
Les retours en métropole de nos divers amis, se sont échelonnés.
Nous n'avions pas tous le même vol.
Nous sommes restées avec ma soeur cinq jours seules ,
sans électricité
Et la nuit tombe tôt .
Mais nous avons bien passé ce cap,
toujours avec le sourire de nos voisins
prés à nous rendre service.
Nous avons quitté ce pays,
avec l'impression d'y laisser un peu de nous !
Une sensation bizarre !
Nous nous sommes fait la promesse d'y retourner !
Mais quand ??
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Encore maintenant, quand j'ai le cafard,
je me passe de la musique Antillaise,
et je pars à la dérive dans mes souvenirs .
Je les remercie
du fond du coeur
de m'avoir accepter !
Et ainsi aider à remonter la pente !