Deux jours d'absence
Et ma boite emails déborde
Je vous visite de suite ......!!!!!!
Une belle amitié
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Ils étaient cinq
Amis fidèles à la vie !
Ils en avaient fait le serment.
Deux garçons , Paul et Armand,
Trois filles, Elisabeth,
Qu'on surnommait Babette,
Amandine et Marie.
On les voyait partout !
Toujours ensemble pour les quatre cents coups.
A chaque vacances d'été , ils se retrouvaient.
Des vélos leurs parents leurs louaient.
Babette était la plus chouette... !
Petite fille blondinette,
Avec ses deux longues couettes,
Nouées par deux rubans bleus
Son tee-shirt blanc
Sa petite jupette
Couleur de cacahuète
d'où sortaient deux jambes en forme d'allumettes
Sur sa joue gauche, Sa petite fossette
Son petit nez en trompette
Son regard bleu malicieux
Toujours en baskets
Blanches et socquettes
Téméraire,
Elle n'avait peur de rien,
Mais apeurait sa mère..
C'était celle qui commande.
Etait un peu la chef de la bande !
Montés sur leurs bicyclettes
Ils traversaient le village,
Ils roulaient par les chemins,
Babette , toujours en tête .
Prés de la mer , ils allaient sur le rivage,
Longeaient un banc de sable étroit,
S'allongeaient sur la petite plage.
Ils se racontaient l'année passée
Hors de ce petit coin de Paradis.
Une année Babette n'est pas revenue.
Longtemps ils l'ont attendue.
Les vacances se sont terminées,
Chacun est reparti de son côté.
L'année suivante la même scénario,
Pas de Babette, Pas de nouvelle, pas un mot.
C'est seulement trois ans plus tard ,
Que Babette est reparue.
Ses couettes avaient disparues,
Plus de jupette, plus de basket non plus.
Elle leurs appris que contre la maladie
Tout ce temps passé, elle s'était battue.
Que c'est l'espoir de les revoir tous les quatre
Qui lui avait donné la force de se battre.
Que sans eux, sans leur amitié
Elle n'y serait pas arrivée.
Ils ont loué de nouveaux vélos,
Sont repartis au bord de l'eau.
Leur coin avait un peu changé,
Mais pour Babette et ses amis (ies)
C 'était le bonheur retrouvé.
Les téléphones portables étaient inventés.
Leurs numéros ils ont échangés.
Sans nouvelle, plus jamais,
De l'un ou de l'autre, ils resteraient.
Vive la modernité