Bonjour les z'amis (ies)
Hier, je fredonnais, une très ancienne chanson que me chantait ma grand mère.
Je connaissais un peu les paroles du premier complet, et du second couplet, mais j'avais des lagunes
J'avais fait, en vain, des recherches sur Google et YouTube.
J'explique cela à mon neveu qui prend son smarphone, tape les mots chanson , à Choisy le roi
Et il tombe pile poil sur l'un cite où on parle de cette chanson.
Je suis super contente de cette trouvaille. Je vais pouvoir l'apprendre et la chanter à mes petites filles.
J'ai pu lire que cette très ancien ne chanson était recherchée par de nombreuses personnes qui l'avaient aussi entendue chantée par une grand mère.
Ça fait plaisir à savoir.
C'est une vieille chanson grivois du début 19 ème siècle.
C’était l’ printemps, j’avais vingt ans
Et j’étais demoiselle,
Quand dans le bois d’ Choisy le Roi
Je perdis… mon ombrelle.
Ma chère enfant, me dit maman,
Quel drôle d’accident !
Racontes-moi, veux-tu, comment tu l’as perdue…
Sur le gazon qui sentait bon,
Répondis-je à me mère,
Sur le côté, je m’ suis couchée,
Mon ombrelle par terre ;
Prise de torpeur, par la chaleur,
Je m’endors, oh ! malheur !!
Au réveil j’ m’aperçus que je ne l’avais plus…
On mis sur pied le brigadier
De la gendarmerie
Puis finalement, le régiment
En fût de la partie,
Moi j’ m’excitais, de tous côtés,
Mais en vain sans succès,
Quelqu’un n’a-t-il pas vu l’objet que j’ai perdu ?
Quelques mois plus tard, un vieux jobard
Me demande en mariage,
Ma naïveté l’avait capté,
Il me pris sans ombage ;
Il m’acheta un en-tout-cas,
Une ombrelle – oui da !
Jamais il n’ s’aperçu… que je ne l’avais plus !
Six mois après nous être mariés
Ce fût drôle de chose :
Antoine et moi, nous eûmes la joie
D’avoir un bébé rose,
Le cher petit n’était, Christi,
Point l’ portrait d’ mon mari,