7 mars 2009
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Mon Père ,
Je fais partie d'une famille nombreuse. J'ai trois frères ainés et trois petites soeurs, dont des jumelles.Je me situe juste au mileu, je suis l'ainée des filles. Mon père était docker journalier. Tous les matins il se levait à 4 heures pour prendre le premier train à la gare de Choisy-le-Roi située à plus d'un km de notre maison. Afin d'arriver dans les premiers au quai de la rapée sur la Seine à Paris . Ainsi il avait plus de chance d'être sélectionné pour décharger les péniches arrivées dans la nuit. Sinon, il fallait attendre la venue des prochains bâteaux. Il se pouvait que toute une journée se passe à attendre et qu'aucune paie ne soit servie. Le travail de journalier ne fournissait aucune garantie aux ouvriers. Papa était fort et courageux. Il portait deux sacs de ciment de 50 kg chacun sur la tête, sans mettre les mains. On avait de la chance qu'il soit souvent embauché.
Le soir après son travail, quand il rentrait à la maison , il avait quitté ses habits d'ouvriers, pris une bonne douche chaude, pour revêtir un super costume et un magnifique châpeau en feutre . Pour moi, il était beau comme un prince. Je l'aimais de tout mon petit coeur de fillette. Je l'admirais et il me le rendait bien.
Certains soirs, une fête foraine s'était installée prés de la gare, et papa ne manquait pas de nous rapporter des confiseries (Pain d'épice en forme de cochon, de la guimauve, des sucettes,ou des sucres d'orge) et un paquet de nougats moux pour maman. Nous étions tous contents et heureux.
Je fais partie d'une famille nombreuse. J'ai trois frères ainés et trois petites soeurs, dont des jumelles.Je me situe juste au mileu, je suis l'ainée des filles. Mon père était docker journalier. Tous les matins il se levait à 4 heures pour prendre le premier train à la gare de Choisy-le-Roi située à plus d'un km de notre maison. Afin d'arriver dans les premiers au quai de la rapée sur la Seine à Paris . Ainsi il avait plus de chance d'être sélectionné pour décharger les péniches arrivées dans la nuit. Sinon, il fallait attendre la venue des prochains bâteaux. Il se pouvait que toute une journée se passe à attendre et qu'aucune paie ne soit servie. Le travail de journalier ne fournissait aucune garantie aux ouvriers. Papa était fort et courageux. Il portait deux sacs de ciment de 50 kg chacun sur la tête, sans mettre les mains. On avait de la chance qu'il soit souvent embauché.
Le soir après son travail, quand il rentrait à la maison , il avait quitté ses habits d'ouvriers, pris une bonne douche chaude, pour revêtir un super costume et un magnifique châpeau en feutre . Pour moi, il était beau comme un prince. Je l'aimais de tout mon petit coeur de fillette. Je l'admirais et il me le rendait bien.
Certains soirs, une fête foraine s'était installée prés de la gare, et papa ne manquait pas de nous rapporter des confiseries (Pain d'épice en forme de cochon, de la guimauve, des sucettes,ou des sucres d'orge) et un paquet de nougats moux pour maman. Nous étions tous contents et heureux.