Bonjour les z'amis (ies)
C'est dimanche,
Un dimanche particulier.
Je ne me sens pas très bien.
Mes yeux me piquent,
Dans la maison, il n'y a aucun bruit que le ronflement de ma chienne Enjy,
Ma fidèle amie !
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Aujourd'hui !
De bonne heure ce matin, 5 février,
Le téléphone n'a pas sonné,
Comme autrefois, cela pouvait se produire.
Dans mes plus lointains souvenirs.
Ce jour, à nous deux, réservé.
Huit heures à peine sonnées,
Au téléphone, tu m'appelais,
Tu voulais être la première,
Comme au jour de ma naissance,
A me souhaiter une belle journée,
Pour mon anniversaire.
Et toute la journée, près de moi, je sentais ta présence.
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Maman et moi, à mes 50 ans, maman avait 82 ans,
Mais tu n'es plus là,
Et pourtant la nuit dernière j'ai rêvé, de toi !
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Je suis dans une chambre sombre.
Je me lève, puis
Je vais prendre mon petit déjeuner,
Maman n'est pas encore levée.
J'en suis étonnée.
Je cours dans un long couloir.
J'ouvre la porte d'une chambre dans le noir.
Maman ! Tu dors..., tu dors encore,
Tu me tournes le dos,
La couette est remontée jusqu'à tes épaules .
"Maman tu dors ?"
Auprès de toi, une femme est allongée.
Elle est vêtue d'une longue chemise blanc,
Elle se redresse, tourne son visage vers moi.
Elle porte un masque blanc.
Je m'approche du lit,
Elle a disparu.
Je me penche sur le lit,
" Maman tu dors ?"
Puis je me retrouve dans ma chambre.
C'est comme une marche arrière.
Une musique résonne dans ma tête, Les comédiens.
Je traverse, à nouveau, en courant le long couloir,
Passe par une salle à manger,
La femme en blanc est assise sur une chaise .
Elle a revêtu son long manteau noir.
El'e semble à son aisé.
Je l'ignore ! Elle m'ignore !
De nouveau je m' approche du lit,
Je secoués maman, doucement, tout doucement,
"Maman.... Tu... Dors !?"
Tu ne réponds pas, mais je m'aperçois que tu pleures.
"Mamannnn !".
Tu ne bouges pas.
Je comprends ...! Tu ne dors pas.
D'ailleurs si tard ! Tu n'as jamais dormi.
Des larmes envahissent mes yeux.
Dans mon estomac se forme un gros noeud.
Tu nous as quittés,
Loin, tu es partie,
Peut-être es tu déjà au Paradis.
Et cette femme en blanc,
C'était La Mort !
Je ne l'avais pas reconnue.
Elle était venue pour t'accompagner sur le chemin,
De tes enfants, elle t'a emmenée loin, très loin.
Et tu pleurais de devoir nous abandonnés.
C'était l'heure du grand départ.
Nous n'allions plus de revoir !
Maman, j' ai si peur de t'oublier,
Quand s'en ira ma mémoire.
Je me souviens !
Tu n'avais pas peur de la mort,
Et pourtant, dans mon rêve tu pleurais .
La seule chose que tu craignais,
Etait de savoir que nous serions tristes
Et de nous voir pleurer.
Tu disais : C'est idiot je sais, mais c'est comme ça.
C'était pour cela que tu pleurais.
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Et bien maman, ce n'était pas idiot.
Je sais que tu es toujours près de moi.
Que tu nous veille sur nous.
Le 5 février 1950, un dimanche,
Tu me donnais la vie.
Et aujourd'hui, le 5 février 2023, un dimanche aussi,
Tu es venue me rendre visite, dans la nuit.
Tu étais dans mes pensées, si fortes, que je t'ai vue.en rêve oui mais je t'ai vue.
Merci Maman !
Tu me manques !

Je vous souhaite une bonne journée et une bonne fin de week-end.
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