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  • : Les pensées de Mémé-Yoyo
  • : De l'émotion, de l'Amour, de la poésie, des proverbes, des souvenirs d'enfance, de la musique, pour les grands et les petits.
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  • Mémé Yoyo
  • Retraitée, mon plus grand bonheur est d'appartenir à une famille nombreuse.
Mes passe-temps sont ma famille, mon chien, les photos, les diaporamas,la nature, la lecture et le crochet.
  • Retraitée, mon plus grand bonheur est d'appartenir à une famille nombreuse. Mes passe-temps sont ma famille, mon chien, les photos, les diaporamas,la nature, la lecture et le crochet.

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Bienvenue en Vendée

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Pour mes parents

Pour mes parents qui m'ont quittée trop tôt et qui me manquent 

 

23 janvier 2024 2 23 /01 /janvier /2024 00:35

BONJOUR les z'amis (ies) 

 

Voici un nouveau poème de Victor Hugo, 

Tu peux, comme il te plaît 

Tu peux, comme il te plaît, Victor Hugo

 

Tu peux, comme il te plaît, me faire jeune ou vieux.
Comme le soleil fait serein ou pluvieux
L’azur dont il est l’âme et que sa clarté dore,
Tu peux m’emplir de brume ou m’inonder d’aurore.
Du haut de ta splendeur, si pure qu’en ses plis
Tu sembles une femme enfermée en un lys,
Et qu’à d’autres moments l’œil qu’éblouit ton âme
Croit voir, en te voyant, un lys dans une femme,
Si tu m’as souri, Dieu ! tout mon être bondit ;
Si, madame, au milieu de tous, vous m’avez dit,
À haute voix : Bonjour, monsieur, et bas : Je t’aime !
Si tu m’as caressé de ton regard suprême,
Je vis ! je suis léger, je suis fier, je suis grand ;
Ta prunelle m’éclaire en me transfigurant ;
J’ai le reflet charmant des yeux dont tu m’accueilles ;
Comme on sent dans un bois des ailes sous les feuilles,
On sent de la gaîté sous chacun de mes mots ;
Je cours, je vais, je ris ; plus d’ennuis, plus de maux ;
Et je chante, et voilà sur mon front la jeunesse !
Mais que ton cœur injuste un jour me méconnaisse ;
Qu’il me faille porter en moi jusqu’à demain
L’énigme de ta main retirée à ma main :

Tu peux, comme il te plaît, Victor Hugo

Qu’ai-je fait ? qu’avait-elle ? Elle avait quelque chose.
Pourquoi, dans la rumeur du salon où l’on cause,
Personne n’entendant, me disait-elle vous ? —
Si je ne sais quel froid dans ton regard si doux
A passé comme passe au ciel une nuée,
Je sens mon âme en moi toute diminuée ;
Je m’en vais courbé, las, sombre comme un aïeul ;
Il semble que sur moi, secouant son linceul,

Se soit soudain penché le noir vieillard Décembre ;
Comme un loup dans son trou, je rentre dans ma chambre ;
Le chagrin — âge et deuil, hélas ! ont le même air —
Assombrit chaque trait de mon visage amer,
Et m’y creuse une ride avec sa main pesante.
Joyeux, j’ai vingt-cinq ans ; triste, j’en ai soixante.

Paris, juin 18…

 

Je vous souhaite une bonne journée

 

 

 

commentaires

C
Merci pour ce MAGNIFIQUE partage, Yolande !!! <br /> N.B. : Jolie carte entrée, en ce jour. Elle paraîtra sur mon mois émoi de fin janvier ! Grand merci à toi !<br /> Gros bisous
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C
Oh superbe poème merci beaucoup gros bisous
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R
Merci pour ce beau poème Yoyo....
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L
Merci pour ce très beau poème de Victor Hugo, je ne le connaissais pas. <br /> Bisous ma Yolande,<br /> Lylou
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L
Comme toujours un beau poème de Victor Hugo, bises Nadine
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E
C'est un très beau poème. Le poète est dépendant d'un regard, d'un sourire, d'une attention de cette femme qui lui plait.
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B
Les mots de Victor Hugo sont toujours un plaisir de lecture.
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J
Un homme à la merci d'un amour naissant, au bon vouloir de la demoiselle.... Merci Yolande, merci Victor, bises jill
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