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  • : Les pensées de Mémé-Yoyo
  • : De l'émotion, de l'Amour, de la poésie, des proverbes, des souvenirs d'enfance, de la musique, pour les grands et les petits.
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  • Mémé Yoyo
  • Retraitée, mon plus grand bonheur est d'appartenir à une famille nombreuse.
Mes passe-temps sont ma famille, mon chien, les photos, les diaporamas,la nature, la lecture et le crochet.
  • Retraitée, mon plus grand bonheur est d'appartenir à une famille nombreuse. Mes passe-temps sont ma famille, mon chien, les photos, les diaporamas,la nature, la lecture et le crochet.

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Pour mes parents

Pour mes parents qui m'ont quittée trop tôt et qui me manquent 

 

22 novembre 2022 2 22 /11 /novembre /2022 01:01

BONJOUR les z'amis (ies) 

 

 

J'ai choisi un poème d'amour de Victor Hugo 

 

 

Ô mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse

De Victor Hugo , 1802- 1885

 

Ô mes lettres d'amour, de vertu, de jeunesse,
C'est donc vous ! Je m'enivre encore à votre ivresse ;
Je vous lis à genoux.
Souffrez que pour un jour je reprenne votre âge !
Laissez-moi me cacher, moi, l'heureux et le sage,
Pour pleurer avec vous !

J'avais donc dix-huit ans ! j'étais donc plein de songes !
L'espérance en chantant me berçait de mensonges.
Un astre m'avait lui !
J'étais un dieu pour toi qu'en mon coeur seul je nomme !
J'étais donc cet enfant, hélas! devant qui l'homme
Rougit presque aujourd'hui !

Ô temps de rêverie, et de force, et de grâce !
Attendre tous les soirs une robe qui passe !
Baiser un gant jeté !
Vouloir tout de la vie, amour, puissance et gloire !
Etre pur, être fier, être sublime et croire
A toute pureté !

A présent j'ai senti, j'ai vu, je sais. - Qu'importe ?
Si moins d'illusions viennent ouvrir ma porte
Qui gémit en tournant !
Oh ! que cet âge ardent, qui me semblait si sombre,
A côté du bonheur qui m'abrite à son ombre,
Rayonne maintenant !

Que vous ai-je donc fait, ô mes jeunes années !
Pour m'avoir fui si vite et vous être éloignées
Me croyant satisfait ?
Hélas ! pour revenir m'apparaître si belles,
Quand vous ne pouvez plus me prendre sur vos ailes,
Que vous ai-je donc fait ?

Oh ! quand ce doux passé, quand cet âge sans tache,
Avec sa robe blanche où notre amour s'attache,
Revient dans nos chemins,
On s'y suspend, et puis que de larmes amères
Sur les lambeaux flétris de vos jeunes chimères
Qui vous restent aux mains !

Oublions ! oublions ! Quand la jeunesse est morte,
Laissons-nous emporter par le vent qui l'emporte
A l'horizon obscur,
Rien ne reste de nous ; notre oeuvre est un problème.
L'homme, fantôme errant, passe sans laisser même
Son ombre sur le mur !
 

 

Je vous souhaite une bonne journée. 

 

 

commentaires

E
C'est émouvant de relire ses écrits de jeunesse où l'on était "tout feu tout flamme". Que sont devenus nos rêves ? Bonne soirée et bisous
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R
Qu'elle est loin................merci pour ce beau poème. Bisous douce journée
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N
Ah ! La jeunesse... Elle file à une vitesse folle !<br /> Et puis un jour, on a 30 ans et puis l'autre le double...<br /> Tu te rends compte ?<br /> Bisous !
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J
Ah les jeunes années, les amours, eh oui c'est si vite derrière nous monsieur Hugo... bon mardi Yolande, bises
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C
C'est un bien joli choix, Yolande. Bonne journée à toi également. Gros bisous♥
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